Une connaissance claire et détaillée de l’entreprise est nécessaire pour établir un business plan réaliste, viable et présentable à un organisme financier (ex : une banque). Un diagnostic stratégique comprend un diagnostic interne et un diagnostic externe de l’entreprise.
Le diagnostic interne de l’entreprise
Le diagnostic interne consiste à analyser les ressources et les compétences de l’entreprise. L’objectif est d’optimiser leur gestion et de déterminer une stratégie adaptée.
L’analyse interne s’appuie sur les points suivants :
- Le diagnostic des moyens : le repreneur doit analyser les ressources matérielles (immobilier, matériel, installations, équipements, stocks) dont dispose l’entreprise pour exercer son activité. Le repreneur étudie également les ressources immatérielles telles que les brevets, les licences et l’image de marque de l’entreprise.
- Le diagnostic humain : le repreneur doit recenser les salariés au sein de l’entreprise, leurs compétences, leur savoir-faire ainsi que leur connaissance des produits et des clients. Il doit également évaluer les risques liés au départ du dirigeant. Des axes d’amélioration peuvent être proposés pour corriger d’éventuels déséquilibres dans la gestion de l’entreprise. Les entreprises sans ressources humaines ne sont pas concernées par ce diagnostic.
- Le diagnostic financier : le repreneur doit apprécier la santé financière et la rentabilité de l’entreprise. Il analyse sa trésorerie, sa capacité de financement ainsi que ses capitaux propres. Ce diagnostic permet au repreneur de chiffrer l’aspect réaliste ou non de l’opération.
Le diagnostic externe de l’entreprise
Le diagnostic externe consiste à analyser l’environnement de l’entreprise pour identifier les facteurs clés de son développement.
Pour réaliser un diagnostic externe de manière stratégique, le repreneur doit étudier le macro-environnement et le micro-environnement de l’entreprise.
L’analyse du macro-environnement permet d’identifier les facteurs impactant l’organisation de l’entreprise afin d’ajuster ses orientations stratégiques. Généralement, il est conseillé d’utiliser la méthode « PESTEL » qui se concentre sur les points suivants :
- Politique : les décisions politiques prises par les gouvernements (subventions, régularisation du marché)
- Économique : les facteurs qui impactent le pouvoir d’achat et le comportement des consommateurs (taux d’intérêt, crise économique…)
- Sociologique : les caractéristiques sociales influençant le pouvoir d’achat
- Technologique : les innovations pouvant réduire des coûts, améliorer la production, l’arrivée de nouveaux produits ou technologies dans le secteur
- Environnemental : les facteurs liés à l’environnement influençant l’exercice de l’activité (utilisation de produits chimiques, gestion des déchets, sécurité du personnel).
- Légal : les lois et règlements, à l’échelle nationale et européenne, impactant le cadre légal dans lequel évolue l’entreprise (conditions d’exercice, fiscalité, label). Il faut aussi lister les obligations contractuelles de l’entreprise (assurance, emprunt bancaire, crédit-bail en cours, etc.).
En parallèle, l’analyse...