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Le Fondateur

Certains et certaines parlent d’une belle aventure professionnelle ! 

Cette histoire commence en 1992 avec la création de la société DCS group.

Nous vivions une autre époque bien évidemment. 

Par exemple, pour vendre par correspondance en 1992, cette fameuse VPC remplacée aujourd’hui par l’e-commerce, nous utilisions comme moyens de communication le courrier avec la « lettre qui vend », l’annonce dans le journal, la vente par téléphone ou par minitel. Mais tout s’est accéléré très vite avec l’arrivée du digital au travers du téléphone portable puis du smartphone, de l’internet et des réseaux sociaux pour voir exploser le e-commerce. 

L’imminente révolution des prochaines années va venir de l’intelligence artificielle. Le monde bouge si vite, que notre faculté d’adaptation doit être grande.

Dans le prolongement de ma formation universitaire en Gestion et Marketing, avec DCS, je proposais du conseil en marketing direct et différentes formations. J’écrivais des lettres qui vendent, je réalisais des encarts publicitaires, je conseillais des équipes commerciales en vente directe, j’écrivais des bouquins pratiques, je dispensais des cours de gestion aux entreprises rattachées à la Chambre des Métiers de Loire Atlantique. 

Cela me plaisait bien. Et c’est là que tout a commencé !

Je décide pour les fêtes de la fin d’année 1992 de « vendre par correspondance » des bourriches d’huîtres de Bretagne aux entreprises et collectivités de la Région. Avec l’aide d’un ami ostréiculteur qui croit au projet, nous lançons l’opération. Le succès est au rendez-vous. 

Je voulais connaître le niveau de satisfaction de nos clients, savoir ce qu’ils proposaient comme amélioration à notre offre, s’ils pensaient commander des huîtres et autres produits de la mer de cette façon.  Avec un questionnaire simple, direct et court accompagné d’un cadeau à recevoir en cas de réponse avant une date butoir, il en ressort des avis très positifs avec des propositions tels que l’ajout de crustacés cuits, l’ouverture des huîtres… 

Dès janvier 1993, nous nous lançons dans la recherche d’un emplacement commercial pour y créer un laboratoire de préparation de produits de la mer.  Cela passe par l’achat d’un fonds de commerce en poissonnerie. La première filiale de DCS sera “All’océan”, la première entreprise française de livraison à domicile ou au bureau de plateaux de fruits de mer ! 

Avec l’arrivée des premiers téléphones portables, les imposants Motorola pour celles et ceux qui s’en souviennent, nous lançons le premier Food Truck ambulant de produits de la mer. 

Cette première expérience de filiale de DCS (All’océan est cédée en 1995 à un groupe agro-alimentaire breton) nous a permis de comprendre comment rentabiliser et travailler le vivant et le frais, comment estimer le juste montant des investissements à réaliser par projet, comment rechercher et trouver le bon emplacement de futurs points de vente etc…

Je cultive le pragmatisme : penser pratiquement, agir économiquement, innover constamment. Je suis curieux de l’inconnu.

En 1995, je fais la connaissance de David, un Écossais, lors d’un match de rugby France Ecosse, l’une de mes passions. David représente deux firmes étrangères : l’une à Manchester en Angleterre qui commercialise du charbon de bois à allumage instantané, l’autre à Durban en Afrique du Sud qui produit un combustible à base de canne à sucre, un éthanol. Ces sociétés sont partenaires du WWF et adhérentes des labels FSC et PEFC (pour une gestion durable et responsable de la forêt). Tout de suite j’adhère à l’homme, aux valeurs de ces deux sociétés, aux produits qu’ils veulent proposer sur le marché français. Leur objectif premier est le référencement de leurs produits dans les centrales d’achat de la Grande Distribution. Un monde que je ne connais pas, je n’ai aucun relais dans ce secteur. Le défi est immense, presqu’impossible pour moi. Qu’importe, je propose une collaboration à David pour relever ce challenge. J’ai un avantage, les anglo-saxons ne connaissent pas les mentalités de notre pays, ne comprennent pas les subtilités du business français, ils s’en méfient même. Le contrat de représentation est donc signé.

Nous concevons un barbecue à usage unique avec allumage instantané équipé de son extincteur “Bar-Be-Quick“, un réchaud à base d’éthanol sur le modèle des réchauds militaire, des cheminées à l’éthanol pour lutter contre le gel dans les vignes. Ces produits viennent en complément du charbon de bois à allumage instantané et des allume-feux à base d’éthanol. Et le rugby de nouveau revient dans la story. Il me permet de rencontrer et de sympathiser avec l’acheteur de l’une des principales enseignes de la Grande Distribution ! Il se passionne pour nos produits. Les portes des centrales d’achat s’ouvrent en grand, la télévision nous accueille dans ses émissions de télé-achat. 

Une période dingue qui ne s’est pas fait dans la facilité et la rapidité. Sans jeu de mots, j’étais le David contre le Goliath de l’industrie des barbecues et des combustibles, de l’administration française. Il aura fallu deux années pour obtenir l’autorisation de mettre nos produits innovants et respectueux de l’environnement sur le marché français malgré leur conformité aux normes AFNOR et aux exigences de l’Administration ! 

Cette expérience a révélé mon audace et ma ténacité. Je comprends comment l’administration française fonctionne, j’apprends la négociation avec les acheteurs de la Grande Distribution, j’optimise la logistique d’un site de production à l’étranger vers une centrale d’achat ou vers un point de vente, j’observe d’autres cultures business. 

Innover est passionnant et indispensable au bon développement de l’entreprise, mais cela reste un chemin difficile ponctué de déceptions, de joies, de surcoûts, d’humilité etc …

J’avais besoin de progresser pour mieux gérer les divers développements de mon entreprise. Je continuais en parallèle mes activités de conseils aux entreprises et dispensais des formations. 

En 1999, un industriel de mon réseau, leader de l’agro-alimentaire Français, me demande de réfléchir à l’une de leur problématique commerciale : comment distribuer ses produits en dehors des circuits de la Grande Distribution. J’avais l’impression qu’il me demandait de faire la démarche inverse de celle que j’opérais avec mes barbecues et combustibles.  Qu’importe, l’idée me plait et m’inspire. Je me lance les deux pieds joints avec passion dans cette aventure opportuniste. Je suis déterminé,  j’ai confiance dans mes nouveaux associés. Pour la première fois, je ne me sentais plus seul à réfléchir, à décider !

Quelques mois plus tard, notre réflexion nous amène vers un concept de restaurant sans cuisine sans cuisinier inspiré du concept anglais « Prêt à Manger ». Nous créons la société «Graine d’Appétit », dans laquelle j’ai une participation minoritaire (deuxième filiales). Je prends en charge la conceptualisation du business model, l’élaboration du Business Plan, la recherche du meilleur emplacement pour installer notre pilote, le suivi des travaux d’aménagement du point de vente dans le respect de notre charte de fonctionnement et d’ergonomie, la recherche et la validation de tous les partenaires de Graine d’Appétit, le recrutement, la formation et le management du personnel, la promotion du concept Graine d’Appétit etc… Les résultats ne se font pas attendre : création de points de vente Graine d’Appétit, création d’un réseau de franchise avec comme premier franchisé le groupe Accor, obtention de l’enseigne d’or en 2001, 10 points de vente en août 2003. Je cède ma participation minoritaire en 2003 à l’industriel pour des motifs de désaccords managériaux.

Cette expérience m’a fait grandir. J’ai compris que le monde économique est bien divisé.  D’un côté les grandes entreprises, assez décevantes qui profitent de nombreux avantages et passe-droits, qui pratiquent comme mode de management plus la politique que la méritocratie, qui sont très éloignées des réalités terrains etc… En face, le monde des PME, artisans, commerçants et libéraux qui bossent dur, qui prennent des risques, qui embauchent et forment des talents, qui participent fortement à la solidarité nationale etc…  Cela me conforte dans mon choix de liberté et d’autonomie professionnelle au sein d’une PME dont le facteur humain reste la principale clé de réussite.

En 2003, je rencontre Yoann de 9 ans mon cadet, de formation sciences politiques, créateur et gérant d’un cabinet de conseils. On discute de nos parcours respectifs, et nous en arrivons à penser que la solution passe par la reprise de sociétés rentables avec un potentiel avéré de croissance. Je cède les activités de barbecue et d’allume-feu aux anglais. Nous créons « Groupe Réalités », gestion opérationnelle de valeurs mobilières. Notre première reprise est une société de gros œuvre en maçonnerie, Bénéteau qui réalise 6 millions de CA HT avec une vingtaine de maçons. J’en prends la direction générale. 

Le plus drôle, c’est que nous avons choisi cette société parmi deux autres cibles. Et quand j’y pense, Réalités aurait pu tout aussi bien devenir un acteur important du secteur textile ou de l’ameublement. Aujourd’hui, Groupe Réalités est un acteur incontournable des métiers de l’immobilier. Je cède ma participation en 2008, juste avant la crise !

J’ai beaucoup aimé cette période de saine et constructive confrontation d’idées avec mon associé Yoann. J’en ai retenu des méthodes d’analyse et de synthèse, du comment profiter de l’évolution favorable d’un marché, de se servir de la société reprise comme socle pour l’assise et la croissance d’un futur groupe, du comment créer la confiance avec ses partenaires financiers.

Je souhaitais faire une pause, prendre une année sabbatique tout en investissant dans l’immobilier à titre personnel. 

Mais un ami, Jean-Luc, patron d’une entreprise de menuiserie de plus de 100 salariés, me sachant disponible, ne le voit pas ainsi. Il me propose de s’associer avec lui pour commercialiser un nouveau concept de construction autour du bois. Ce nouveau mode constructif est orienté fortement vers la préfabrication. Il répond pleinement aux nouvelles exigences réglementaires (environnementales, thermiques, sismiques). Dans une logique industrielle de production et d’approvisionnement, nous avons l’ambition de montrer que le chantier se ferait dorénavant en grande majorité dans l’atelier.

« Muréko » naît en 2008, de nombreux amis participent à la capitalisation de cette nouvelle société ainsi qu’un groupe de construction régional. Pendant deux ans, nous mettons au point le produit pour qu’il réponde à toutes les normes de construction. Nous sensibilisons et convainquons les maîtres d’œuvre, les bureaux d’études et les maîtres d’ouvrages de nous accompagner. Le démarrage est fulgurant avec la construction en structure bois (mur et plancher) des premiers logements collectifs de plus de deux étages, cage d’ascenseur comprise, des collèges BBC et des bureaux verts. L’enthousiasme est fort dans nos équipes mais la rentabilité nette reste faible. En 2014, le marché de la construction se tend en termes de prix, entrainant une concurrence féroce avec les autres modes constructifs présentant souvent des offres anormalement basses. Nos marges de manœuvre sont très réduites. Et pour la première fois dans mon expérience de créateur et repreneur d’entreprise, en accord avec mes associés, je mets fin à l’activité de Muréko en 2016. D’autres grands acteurs du marché de la construction bois (Bénéteau Habitat , Leduc etc…) avaient fermé leur portes quelques mois avant nous. La construction bois fait une nouvelle fois « pschitt » !

Bien évidemment cette expérience de 8 années me rappelle de beaux souvenirs, même si elle fût douloureuse dans sa finalité. Un échec ou pas de chance diront certains, trop en avance ou croissance non maîtrisée exprimeront d’autres. Je dirai un peu tout à la fois. 

Une consolation avec l’essaimage que nous avons réussi avec Jean-Luc, avec la création en 2010 de deux sociétés : Evolia, une entreprise d’électricité domotique et AK, une entreprise de gros œuvre en maçonnerie. En 2016, nous les cédons à nos salariés. Une belle satisfaction de manager ! 

Je sens le besoin de faire une pause, de voyager plus loin, plus souvent et plus longtemps avec ma femme Marie. Nous réfléchissons comment concilier une activité professionnelle indépendante avec notre projet de voyager.

Nous trouvons la solution : exploiter une affaire saisonnière. En 2017, nous achetons un fonds de commerce dans une station balnéaire dans laquelle nous avons une maison secondaire depuis plusieurs années. Nous commençons par trouver un nom « L’Escale ». Puis nous définissons les espaces de travail, nous réfléchissons à l’agencement et à la décoration pour en faire un lieu incontournable alliant bord de mer et élégance, Marie styliste de métier se lance dans une formation de chef de cuisine pour apprendre à gérer une cuisine professionnelle et manager une brigade. J’orchestre les travaux et leur réception, nous travaillons la carte, nous recrutons l’équipe de saisonniers. Après cinq saisons (et trois magnifiques voyages de plusieurs mois), nous cédons le fonds de commerce en 2022.  

Les expériences d’All’océan (restauration livrée, food truck), de Graine d’Appétit (restauration bar sur place et à emporter) et de l’Escale (restauration bar sur place et à emporter) m’apportent une réelle expertise des métiers de la restauration.

De même, les expériences de Réalités (entreprise générale de construction, ingénierie, promotion immobilière), de Muréko (entreprise générale de la construction bois) d’AK (entreprise de maçonnerie) et d’Evolia (entreprise de d’électricité domotique) me familiarise avec les métiers du bâtiment.

Et nous y voilà….

J’ai souvent été seul à me lancer, seul à décider, seul à gérer. C’est le point faible du dirigeant de PME. C’est pourquoi je vous propose de sortir de votre isolement de manager en profitant de mes expériences de créateur et de repreneur, de dirigeant et de consultant, de mes savoirs faire et conseils mais aussi de l’expertise de nos partenaires (avocats, expert comptables, commissaires aux comptes, assureurs, financiers, fiscalistes, décorateur, restaurateurs, entrepreneurs du bâtiment etc…) .

Nous avons donc créé YourAnswer, la plateforme de DCS consulting, qui va répondre de façon précise, immédiate et 24h/24 à toutes vos questions professionnelles, de façon confidentielle et sécurisée. 

Merci d’avoir pris le temps de me lire, vous me connaissez mieux maintenant pour commencer une collaboration en toute confiance.